Foire aux questions

RÉPONSES AUX QUESTIONS LES PLUS SOUVENT POSÉES PAR LE PUBLIC.

Répondons enfin à quelques questions fréquemment posées, comme le montre l’abondant courrier reçu par notre Respectable Loge, ainsi que par les cas de conscience dont ceux qui ont la lourde responsabilité de la diriger sont si souvent témoins et confidents.

COMMENT DEVIENT-ON FRANC-MAÇON ?

II faut, pour entrer dans l’Ordre, faire expressément acte écrit de candidature, être présenté par deux parrains, avoir atteint l’âge de 21 ans et fournir un extrait de casier judiciaire. Une enquête suit. La décision de la Loge sollicitée est sans appel. Telles sont les exigences de forme.
Les exigences de fond sont au nombre de deux : être « né libre et de bonnes mœurs ». La première est devenue archaïque dans le monde moderne mais conserve valeur symbolique. La seconde est d’ordre moral pour des motifs sur lesquels il est inutile de s’étendre, les personnes ne remplissant pas cette condition sont tenus pour indésirables au sein de la Fraternité maçonnique.

QU’EST-CE QU’UNE INITIATION ?

On nomme ainsi la cérémonie de réception. Dans le langage courant le mot « initiation » a pris un sens contraire à son étymologie. Initier, dans l’acceptation courante, est synonyme de mettre au courant. Cette déviation a favorisé la conception fausse selon laquelle le récipiendaire serait « mis au courant », informé de quelque secret transcendant ou magique.
Au sens où nous l’entendons, initiation vient du mot latin « initium » (commencement). Initier un homme, c’est déclencher en lui une sorte de mécanisme initial, point de départ d’un travail intérieur, en d’autres mots de l’ascèse demandée.
La cérémonie se compose d’un certain nombre de rituels dont la signification est symbolique, encore que verbalement expliquée. Leur archaïsme ne prête nullement à sourire. II marque opportunément, au contraire, l’ancienneté de notre institution, et « moderniser » ces rituels équivaudrait à leur faire perdre leur valeur initiatique.
Le passage à un grade supérieur a conservé le nom opératif « d’augmentation de salaire ».

COMMENT CESSE-T-ON D’ÊTRE FRANC-MAÇON ?

Contrairement à une idée fausse assez répandue, il est très facile à un franc-maçon de donner sa démission. II n’a même pas à la motiver et peut le faire à tout moment.
On peut également cesser d’appartenir à l’Ordre par l’effet de l’exclusion, qui est une peine disciplinaire. Cette dernière peut être prononcée soit en raison d’un acte d’indignité dans la vie privée, soit en raison d’une infraction proprement maçonnique.

POURQUOI UN SECRET ?

C’est là, sans doute, la question la plus fréquente. Ce qu’il est convenu d’appeler le « Secret maçonnique » ne porte ni sur l’existence de l’Ordre, ni sur la propre appartenance d’un homme à ce dernier. Si nos cérémonies demeurent discrètes, c’est que c’est la première condition pour que s’effectue vraiment en profondeur l’ascèse dont il a été parlé. D’ailleurs en révéler le déroulement ne serait d’aucune information pour un profane dès lors que ce qui s’y passe n’est compréhensible qu’aux initiés ? Et c’est là où, principalement, réside le secret.
Par ailleurs, iI est donné assurance au candidat, et cela avant qu’il ne soit engagé, que le serment de secret qui lui est demandé n’est incompatible en rien avec ses devoirs « civiques, moraux ou religieux ». En termes non équivoques, cette assurance signifie que les Loges ne sont ni des centres de conspirateurs, ni des sociétés ayant des pratiques immorales, ni des cénacles enseignant des hérésies occultes ou quelque enseignement « sulfureux ».
Certes, ce n’est un secret pour personne que tout milieu fermé a ses risques. L’histoire de la Maçonnerie fut marquée à cet égard par deux fléaux : l’occultisme et la politique. Mais c’est précisément à leur endroit que la notion tutélaire de Régularité prend tout son relief. La Maçonnerie authentique de la G.L.M. combat ces fléaux de toutes ses forces, mettant ses adhérents en garde contre un mal qui joua à certaines époques de l’histoire le rôle d’un cancer intérieur.
Ces faux initiés, d’ailleurs, s’éliminent généralement d’eux-mêmes et donnent ainsi la meilleure preuve de la santé morale et mentale de la Maison qu’ils quittent et où, en effet, ils n’avaient plus leur place.

EST-IL EXACT QUE NOMBRE DE CANDIDATS A LA MAÇONNERIE SONT MUS PAR DES MOBILES INTÉRESSÉS NOTAMMENT POUR Y DÉVELOPPER LEURS RELATIONS D’AFFAIRES ?

Toute association peut comporter, jusqu’au moment où elles sont démasquées, des « brebis galeuses ». A la G.L.M, il est solennellement demandé à tout nouveau venu de jurer que de tels mobiles lui sont étrangers. Un individu sans scrupules peut toujours être parjure, mais au moins sait-il à quoi s’en tenir et, dans la mesure du possible, est-il ainsi découragé dans sa tentative.

DOIT ON PAYER QUELQUE CHOSE POUR ENTRER DANS UNE LOGE ?

Bien sûr, comme dans toute association à but non lucratif, une cotisation est à régler au trésorier de chaque Loge. C’est la condition sine qua non de survie des loges. Elle permet de faire vivre la loge et ainsi de régler tous les coûts de fonctionnement. Son montant est variable en fonction des loges. Il est fixé par l’Assemblée Générale de chaque loge. Il est également demandé aux candidats une participation de départ aux frais d’initiation qui couvre tous les frais réels jusqu’au grade de Maître.

Puissent ces quelques lumières éclairer l’opinion et guider les bonnes volontés !